Vert comme l'Espérance
Plaidoyer chrétien pour l'écologie
de Nicole Échivard, fondatrice du Foyer Marie Jean
Éditions Médiaspaul, 2012
Préfaces de Mgr Marc Stenger,
ancien Président de Pax Christi France,
et de Pierre Rabhi, expert en agro-écologie
San Paolo Edizioni, 2012
Traduction italienne et présentation
par Davide Sali
Prix littéraire Maiella 2013
Présentation de vert comme l'espérance par Davide Sali,
frère du Foyer Marie Jean, traducteur du livre en italien
La vie quotidienne au sein d'une communauté de type contemplatif a révélé peu à peu à Nicole Échivard la cohérence entre la foi chrétienne et la vision écologique, entre la vie évangélique et l'écologie pratique.
C'est d'une manière originale, très engagée, que Nicole Échivard aborde le défi écologique qui pèse sur notre époque et menace la survie de la planète. Son ouvrage se détache de la forme habituelle de l'essai. La vigueur de la réflexion, le souffle contemplatif, la sensibilité artistique, le talent pédagogique font jaillir une construction et des formes d'expression originales. Alternent et contrastent prose et poésie, analyse de données statistiques et exégèse biblique, méditation et contemplation, pages bien choisies d'auteurs divers et argumentation personnelle qui se développe de façon concrète, en les commentant. Sont convoqués mystiques et penseurs, Papes et indigènes, Pères de l'Église et écologistes, évêques et poètes, femmes et hommes. L'effet est polychrome, très vivant, et stimule sans cesse l'attention, la sensibilité et la raison du lecteur. L'inspiration chrétienne profonde ouvre la voie de la conversion comme issue "naturelle" de la réflexion.
"Cohérence évangélique : pertinence écologique." L'expérience "éco-spirituelle" de Nicole Échivard confère à ces pages inspirées une nouveauté concrète. Dans notre monde, la foi et la sagesse bibliques et évangéliques sont en fait peu connues et encore moins vécues. L'arrogance du scientisme et la logique du profit, avec leur impact désastreux sur la relation à l'environnement, et aux personnes, les ont éclipsées. La lecture de cet essai fait affronter le défi écologique avec un autre regard, percevoir le combat spirituel sous-jacent, découvrir les armes adaptées pour le mener. Ainsi, le dessein de Dieu sur la création pourra-t-il se réaliser, finalement, non malgré l’homme, mais grâce à sa coopération amoureuse et filiale.
Un essai "maternel", écrit dans l'harmonie de la tête et du cœur ; peut-être, comme seule une femme, unifiée par l'amour de Dieu, pouvait le faire.
« Nous avons appris à toucher la terre : avec les mains pour planter ; avec les genoux pour prier. Nous l'avons embrassée, comme on retrouve sa mère. »
Nicole Échivard
(Mère Shoushân)
Extraits choisis de vert comme l'espérance
« Si l'on se rapporte précisément aux deux premiers chapitres de la Genèse, on lit [...] que l'homme fait partie de l'entière création, qu'il émerge d'elle comme d'un sein maternel, qu'il est intimement lié à la matière, au "sol" en lequel Dieu le pétrit, et qu'il est tout aussi intimement lié au Créateur. » p. 27
« Nous, les croyants monothéistes, allons-nous enfin entendre les chiffres, écouter (revues, livres, films) les experts et les sages, affronter aussi la splendeur réaliste de la poésie biblique "apocalyptique" – celle qui "dévoile" ce qui est en train d'advenir ? Mieux que jamais, ces deux livres consonnent : celui de la création, celui de la Parole. » p. 53
« On devrait pouvoir dire et voir que les chrétiens, "par nature", sont émerveillés, adorateurs, désintéressés, bienveillants, prudents, frugaux, maîtres d'eux-mêmes, justes... Et qu'ils sont, "par nature", des "écologistes" et des "économistes", qui "passent" avec légèreté dans la "Maison commune", connaissent ses limites, bénéficient d'elle sans en abuser, sans l'accaparer, la soignent, comme on soigne et partage une mère... On devrait pouvoir le dire et le voir... » p. 88-89
« C’est d’un "changement" de civilisation que la Terre a besoin, non de pansements, collés ici et là quand ce n’est pas trop cher. Ce dont elle souffre, c’est d’une grave carence spirituelle : les problèmes écologiques et sociaux n’en sont que les symptômes. C’est donc à une "conversion des coeurs", à une "mutation des consciences" qu’il faut travailler. » p. 112
« Ce que l'environnement et la société requièrent des chrétiens, c'est bien sûr le concours de leurs talents humains ; c'est surtout l'Esprit de Sainteté et de Vie, qui veut souffler à travers nous. C'est que nous revenions au combat spirituel quotidien, avec, dans l'esprit et le cœur, les concrètes armes de Dieu, et son amour pour toute la Création. C'est que nous générions des styles de vie qui se structurent sous le Souffle pentecôtal, selon l'ascèse et la grâce sanctifiante. Au paradigme de la "modernité" répond avec vigueur "l'alternative" évangélique ! Cohérence évangélique : pertinence écologique... » p. 198-199
Trois Interviews de Nicole Échivard,
à propos de Vert comme l'espérance
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